Affiche Message du Maréchal Pétain Chef de l’État Français – 11 octobre 1940

Discours du 11 octobre 1940 : l’ordre nouveau

Après plusieurs interventions radiodiffusées relativement succinctes, le maréchal Pétain livre le 11 octobre 1940 un message aux Français dans lequel il développe plus longuement son programme politique pour l’État Français. Dans l’ensemble, la teneur de ce texte n’est pas fondamentalement différente de celles des discours précédents : le maréchal s’interroge sur les causes du désastre de mai-juin 1940 et propose ses solutions pour un redressement national.

 

affiche message du maréchal pétain 11 octobre 1940

Un journaliste Allemand vous parle – brochure de propagande Radio-Paris

Radio-Paris a été utilisé par le service de propagande Allemand en France (Propaganda-Abteilung Frankreich) du 18 juillet 1940 au 17 août 1944.
Placée sous la responsabilité de Goebbels et dirigée par colonel Heinz Schmidtke, Radio-Paris diffusait des messages de propagande mais également un programme musicale important (Tino Rossi, Maurice Chevallier, grand orchestre de Paris).
En plus des orateurs français comme Philippe Henriot ou encore Jean Hérold-Paquis, des journalistes allemands viennent s’exprimer régulièrement au micro.
Le docteur Friedrich débute en avril 1941 avec son émission « Un journaliste allemand vous parle », diffusée tous les dimanches à 20 h 45.

un journaliste allemand vous parle

L’illustration – Entrevue de St Florentin – Vergigny

L'illustration entrevue saint-florentin - vergigny

L’illustration du 13 Décembre 1941 faisait sa une sur  l’Entrevue de Saint Florentin-Vergigny

Cette entrevue eut lieu le 1er Decembre 1941 entre le maréchal Pétain et le Feldmarschall Göring en gare de Saint-Florentin-Vergigny.

Politique:
Elle se situe dans la continuité de la politique de collaboration initiée à Montoire avec la rencontre entre Pétain et Hitler. L’amiral Darlan, alors chef du gouvernement de Vichy et anglophobe depuis Mers el Kebir, souhaite renforcer les liens entre l’Allemagne et la France, afin que celle-ci puisse retrouver un rang et renégocier des clauses d’armistice plus favorables contre une collaboration plus accentuée.

Pour Pétain, il s’agit en échange d’un partenariat plus poussé avec le Troisième Reich d’obtenir une importante contrepartie. Il va donc présenter à Göring de nombreuses doléances comme un retour d’un plus grand nombre de prisonniers de guerre français, moins de confiscations agricoles et de plus grandes facilités pour franchir la ligne de démarcation. Mais Göring ne veut pas entendre parler d’un partenariat ; pour lui, la France reste le vaincu, mais souhaite uniquement discuter de l’aide dont l’ Afrika-Korps, qui se bat en Libye, pourrait bénéficier en Tunisie si elle devait s’y replier. La rencontre dure trois heures mais se termine par un échec, chacun restant sur ses positions.

Déroulement:
Pétain se rend avec l’amiral Darlan en train spécial à Coulanges-sur-Yonne, en zone occupée. Il y sont accueillis par Fernand de Brinon, délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés, et le general der Flieger Friedrich-Carl Hanesse (de), commandant de la Luftwaffe à Paris et représentant de Göring. Ils se rendent ensuite en convoi automobile jusqu’à la gare de Saint-Florentin – Vergigny, à une soixantaine de kilomètres plus au nord (la gare de Saint-Florentin est sur la ligne de Paris à Lyon tandis que la gare de Coulanges-sur-Yonne se trouve sur celle de Laroche-Migennes à Cosne).
Göring accueille Pétain à sa descente de voiture et l’accompagne dans la voiture-restaurant de son train personnel blindé où l’entretien se déroule.
Cette rencontre fera l’objet d’un reportage pour les informations cinématographiques.

source Wikipédia.

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Carte d’identité de Gardes Auxiliaires des Communications

carte identite gardes auxiliaires des communications

carte identite gardes auxiliaires des communications

Le service de « garde des communications » a été crée  par la loi n° 4336 du 28 octobre 1941 (JO du 29 novembre 1941, page  5140) afin de protéger les installations de la SNCF des actes de sabotage de la résistance.

« Art. 1°. – Il est constitué un « corps des gardes des communications » dont les détachements, stationnés en différents points du territoire, ont pour mission essentielle d’assurer la surveillance des ouvrages d’art des voies de communication et des installations s’y rattachant directement, et pour mission accessoire d’assurer, éventuellement, la surveillance dans les trains et dans les gares, dans leur zone d’action, ou en renfort des détachements voisins ».

Le sabotage s’intensifiant malgré la constitution de cette garde,  elle fut armée par  la loi n° 646 du 23 novembre 1943 (JO 11 décembre 1943, p. 3166).

« Art. 1°. – Dans l’exécution de son service, le personnel du corps des gardes des communications doit faire usage de ses armes :

« 1°  Lorsque, se trouvant en présence de bandes ou d’individus armés, il est, de ce seul fait, en état de légitime défense ;

« 2°  Dans tous les cas où l’usage des armes est nécessaire à l’exécution de sa mission ».